Cette dame Perfecta, après avoir lu le magnifique roman d’Antonine Maillet, on souhaiterait l’avoir connue personnellement, l’avoir côtoyée, mine de rien, pendant des années, pour en découvrir toute la profondeur, la force de caractère et la grande humanité. Entre Madame Perfecta ou Mamozelle Tonine, peu importe, au fond, qui tient le plumeau. Car tout ce qui reste, à la fin, c’est une sincère relation d’amitié entre une écrivaine féconde en personnages riches et variés, et une Espagnole colorée quelque peu déracinée; toutes deux ayant choisi de s’ancrer solidement au pays.
Madame Perfecta
